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François Liberti : "la région doit être très réactive pour la défense des services publics"

Publié le par PcfBalaruc

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François Liberti (àdr) au côtéde René Revol lors d'une manifestation.

François Liberti (PCF) conduit dans l'Hérault la liste "A gauche maintenant" dont la tête de liste régionale est René Revol. Rencontre à quelques jours du grand meeting qui aura lieu vendredi au parc des expositions de Montpellier.
Recueilli par Annie Menras

Comment se passe ce début de campagne ?
Ces derniers jours la mobilisation est montée d'un cran. Entre les réunions du 16 à Lézignan-Corbières, du 20 à Montpellier et du 23 à Nîmes, ce sont mille personnes qui se sont engagées dans la campagne. Avec en point de mire le meeting du 29 janvier. Nous avions imprimé 240.000 tracts, il n'en reste plus. La campagne militante est bien lancée, la mobilisation est au rendez-vous. On ressent beaucoup de pêche.
On vous accuse de n'être qu'un rassemblement anti-frêchiste ...
Ce qui motive l'ensemble des représentants de la gauche de transformation sociale, économique et écologique, ce n'est pas la question  Frêche ou pas Frêche. C'est, est-ce que la région va être une courroie de transmission des réformes sarkozy ? ou une basd de résistance, de co-élaboration d'une vraie alternative à gauche. Il faut changer la gouvernance, les contenus et créer des espaces de concertation à grande et petite échelle. Il ne faut pas seulement que les gens soient consultés, il faut qu'ils participent à l'élaboration des grans projets. En même temps, il faut créer un pôle de résistance du monde du travail. Par exemple 1.000 emplois et trois sites sont menacés chez Sanofi et Areva. est-ce que l'institution régionale n'a pas un rôle à jouer ? Il ne s'agit pas de se cramponner sur les seules compétences de la Région.
Quels sont vos grands projets ?
Nous voulons mettre en cohérence l'urgence sociale, l'emploi et la nécessité de relever le défi économique. Nous voulons par exemple ouvrir la voie de la gratuité des transports publics. Et avancer très vite pour les trains express régionaux, sur la gratuité des trajets domicile-travail, domiciles-études... Pour le financement nous proposons l'utilisation  des crédits internes qui ne sont pas indispensables, par exemple les maisons de la région ouvertes au quatre coins du monde. Nous n'avons pas le moyen d'avoir une évaluation, mais ça coûte beaucoup d'argent. En outre, il faut faire participer les entreprises au financement de la gratuité des transports.
G.Frêche propose le trajet à 1 euros. Quelle différence ?
Ca reste payant et gayssot n'explique pas comment il le finance. Cette proposition est déjà ancrée dans notre démarche et dans celle des listes Front de gauche élargies à notre image.
Vous parlez de rupture, mais ça veut dire quoi ?
La rupture, ce n'est pas de compenser par exemple, les désengagements de l'Etat, c'est innover en mettant en avant des positions de combat pour assurer les financements. regardez le ferroviaire. D'un côté, la région est investie de la responsabilité des TER, de l'autre la SNCF ne cesse de se désengager. Conclusion, pour le grand public, ça ne va pas bien. La rupture c'est aussi de s'opposer à la dérive libérale du transport ferroviaire. Combien de gens savent que certains trains sont privés ? Il faut que la région soit très réactive du point de vue de la défense des services publics.
Que pensez-vous de la position des quatre communistes de la liste frêche ?
Les quatre  vice-présidents ont pris la responsabilité de s'affranchir du vote massif des adhérents du PCF qui ont choisi le front de gauche élargi au premier tour. C'est un choix qui exprime une position personnelle. Mais, ce ne sont pas des candidats communistes. Les statuts du PCF leur font obligation de ne pas s'en réclamer.
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