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3 millions de manifestants, comme en 2006 contre le CPE

Publié le par PcfBalaruc

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La mobilisation a égalé celle de 2006, contre le CPE. Le nombre de manifestants (3 millions) a dépassé ceux de 1995 et 2003 (2,2 et 2 millions) et égalé le pic de 2009 et le pic de la mobilisation contre le CPE en 2006 (3 millions), selon une comparaison avec les chiffres de la CGT.
Les responsables syndicaux tirent donc comme principal enseignement de cette journée que «la contestation grandit», selon les propos de Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU. L’intersyndicale, qui se réunit vendredi matin devrait décider d’une nouvelle journée d’action pour samedi 2 octobre, peut-être décider d’une date supplémentaire quelques jours après, qui prennent en compte l’arrivée du projet de loi au Sénat. La discussion parlementaire devrait commencer le 5 octobre. D’ici là, les salariés sont appelés à se mobiliser, en France, dans le cadre de la journée européenne contre l’austérité organisée par la confédération européenne des syndicats.

La mobilisation heure par heure...

17h30. 3 millions de manifestants selon la Cgt et 997 selon le ministère de l'Intérieur.  (Voir la déclaration de la Cgt, page suivante).
16h55. Pour la CFDT, la barre du 7 septembre est passée. Avec un total de 2,9 millions de manifestants en France, d’après l'estimation du syndicat, cette journée d’action - la cinquième depuis mars - aurait rassemblé plus de monde que la précédente qui avait réuni 2,5 millions selon le décompte de la CFDT et 2,7 millions pour la CGT.
16h15 Les jeunes sont venus grossir les rangs des manifestations.
D’après Jean-Baptiste Prévost, président de l’Unef, premier syndicat étudiant, l’Unef, les manifestations ont réuni, aux côtés des représentants de salariés, «de gros cortèges de lycéens et d’étudiants, plus que le 7 septembre».
En Languedoc-Roussillon,
  l'Union départementale Cgt de l'Hérault annonçait à  17h, près de 60.000 manifestants dans les rues de Montpellier.

Carcassonne. 4 400, selon la police mais plus de 7 000, selon les organisations syndicales. C'est un petit peu moins que lors de la précédente action, le 7 septembre (4 600 à 8 000 manifestants, selon les sources) mais la mobilisation reste conséquente. 
Perpignan.
10 000 manifestants selon la police. Entre 18 000 et 25 000 selon les organisateurs. Plus nombreux, en tout cas, que la semaine dernière où 15 000 personnes avaient battu le pavé dans la capitale catalane. 
Béziers.
 Avec environ 8.000 personnes dans les rues ce matin à Béziers pour s'opposer à la réforme gouvernementale des retraites, les manifestants font moins bien que le 7 septembre, où on en comptait 8.000. "Le secteur privé n'est quasiment pas présent, relève un syndicaliste. Certains perdent une prime mensuelle en faisant deux fois grève dans le même mois. Et les niveaux de salaire étant bas dans le Biterrois, ça fait une perte importante sur la fiche de paie à la fin du mois." 
Sète. Les organisations syndicales et les renseignements généraux comptent autant de manifestants que le 7 septembre, soit entre entre 1.200 et 1.500.

Nîmes :  28.000 manifestants selon la Cgt et 15.000 pour la police.

Alès - 6 000 personnes sont parties du lycée Jean-Baptiste Dumas pour longer ensuite la voie verte, le long du Gardon avant de rejoindre la sous-préfecture où une délégation syndicale devait être reçue par le sous-préfet. Mais des incidents ont provoqué des gazages de la part des forces de police et l'interpellation d'un lycéen de 14 ans. Très vite, près de 300 personnes se sont rendues devant le commissariat pour réclamer la libération du jeune homme, interpellé pour "dégradation d'un monument public". Une demi-heure plus tard le lycéen était relâché. Mais la mère de ce dernier ne compte pas en rester là. Convoquée avec son fils à 16h au poste de police, elle entend bien avoir des explications.
15h40. 300 000 à Paris!
C'est le chiffre qu'annonce la CGT Ile de France.
15h. La mobilisation bat son plein dans Paris.
Parti de la place de la Bastille, le cortège se dirige vers Denfert-Rochereau. 
14h50. Bernard Thibault (CGT) se félicite de la mobilisation. 
La mobilisation pour les retraites se situe "dans les mêmes eaux que le 7 septembre", a estimé jeudi le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, jugeant que le gouvernement ne pouvait "pas rester sur sa position intransigeante", sous peine de voir arriver une "nouvelle phase de conflit".
14h40. 36 000 à Lyon.
Le cortège Lyonnais comportait 36 000 perosnnes selon les syndicats, moitié moins pour les autorités.
14h25. 120 000 à Bordeaux. 
Le défilé bordelais a rassemblé 120.000 manifestants selon la CGT. Pour la police, ils n'étaient que 37 000.
14h20. A Marseille, les chiffres varient du simple au décuple ! 
Selon les syndicats, ce sont environ 220000 personnes qui ont manifesté aujourd'hui à Marseille contre le projet de réforme des retraites. Les policiers n'ont pas vu plus de 22 000 personnes!
14h05. Jean-Claude Mailly (FO) prêt à continuer le mouvement. 
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO a confié "qu'il faudra une suite si cela ne suffit pas pour que le gouvernement suspende son projet sur les retraites et rouvre des discussions"
13h50. le ministère de l'intérieur annonce un chiffre en légère baisse.
"Un peu moins de 410.000 manifestants" ont été recensés à la mi-journée jeudi avec 110 rassemblements en France. C'est donc une participation "inférieure" à celle du 7 septembre (450.000 manifestants dans 114 rassemblements) selon le ministère de l'Intérieur.
13h35. Le cortège de la manifestation parisienne démarre place de la Bastille, derrière une banderole «Retraites, emplois, salaires, un enjeu de société». Il part d'emblée sur deux itinéraires.

13h30. Ajaccio, Corse du Sud. Midi, le cortège ne parvient pas à terminer sa marche à l’endroit prévu, à la préfecture. Les quelques 4500 manifestants (contre 2000 le 7 septembre), poursuivre jusqu’à la Place du général de Gaulle où se tient un meeting de l’intersyndicale. Ce sont les jeunes, qui, semblent-ils, sont venus en renfort cette fois ci.  
13h20. Chérèque (CFDT) : manifestations "au moins aussi importantes", "pari gagné".
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé jeudi que les manifestations pour les retraites sont "au moins aussi importantes" que le 7 septembre, jugeant le "pari" des syndicats "gagné", mais celui du gouvernement d'un "affaiblissement" du mouvement "perdu".
13h35. Le cortège de la manifestation parisienne démarre place de la Bastille,
derrière une banderole «Retraites, emplois, salaires, un enjeu de société». Il part d'emblée sur deux itinéraires.
12h40. Jean-Claude Mailly (FO) confiant.
"Si ça continue comme ça, ça veut dire que c'est du même niveau ou plus fort que le 7 septembre", a dit Jean-Claude Mailly (Force Ouvrière) aux journalistes avant le début de la manifestation parisienne. "Si le gouvernement ne bouge pas, y compris après cette journée, il y aura des suites (...), ça veut dire monter d'un cran. Si l'on veut gagner, il faut le rapport de forces", a-t-il ajouté. 
Manif-a-Brest-23-09.jpg12h15. Succès à Toulouse. La manifestation toulousaine contre le plan gouvernemental sur les retraites a rassemblé ce jeudi matin cent vingt mille personnes et une vache de race prim’holstein, venue du Tarn. Le bovin, recouvert d’une banderole « Ni revenu ni retraite », accompagnait l’association des producteurs de lait indépendants (APLI). Outre le renfort de la vache, le défilé dans la ville rose a dépassé celui du 7 septembre (cent dix mille personnes). C’est surtout la présence massive des femmes qui a permis cette progression. Le secteur privé était lui aussi bien représenté malgré des difficultés à mobiliser dans les très petites entreprises, notamment celles du BTP. Les salariés de trois entreprises de la métallurgie, lieux de conflits sociaux très intenses, manifestaient les uns derrière les autres : Continental, Molex et Freescale. Gisèle Vidallet parle «d’inscrire dans la durée» ce mouvement social. La secrétaire CGT de la Haute-Garonne évoque « des grèves reconductibles si les salariés le décident eux-mêmes dans les assemblées générales ». Précisément, les syndicats ont voulu que cette manifestation, contrairement aux précédentes, se produise le matin, afin de laisser le temps d’organiser l’après-midi des AG dans les entreprises. D’ores et déjà, un défilé unitaire est prévu à Toulouse le 29 septembre, journée européenne de mobilisation contre les politiques anti-sociales.
A Angoulême (Charente), les syndicats comptent 24.000 à 25.000 manifestants, soit entre 1.000 et 3.000 manifestants de plus qu'il y a 15 jours. Du côté des forces de l'ordre, on reconnaît que "le cortège est de même ampleur que le 7 septembre".
12h. Les représentants des syndicats actifs dans les médias. "Il n'y a qu'un rapport de force important qui peut faire reculer le gouvernement", a déclaré le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, sur France 2. "S'il y a une mobilisation forte, le gouvernement sera obligé de reculer." Sur Canal+, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT a jugé "qu'avec une mobilisation de ce type, nous sommes en droit d'exiger du gouvernement qu'il accepte de rediscuter avec les syndicats, ce qu'il n'a jamais fait depuis le début sur le fond de l'affaire", a estimé Bernard Thibault sur Canal+. Au micro de RMC, François Chérèque a déclaré : "On a une force tranquille, utilisons cette force, je crois que c'est ca qui fait notre réussite", en soulignant que les salariés ne peuvent "pas perdre plus d'une ou deux journées de salaire par mois". Le leader de la CFDT estime que "le gouvernement est en train de douter".
11h45. La moitié des cheminots en grève. La CGT-cheminots a recensé jeudi 49,85% de grévistes, alors que la direction annonce une mobilisation de 37,06%.
11h30. Des masques pour manifester! Avant de partir à la manifestation, passez faire un tour par le très drôle site humourdedroite, qui vous propose des masques à l'effigie d'Eric Woerth, de Nadine Morano, de Benjamin Lancar ou des Frédéric Lefevbre. Histoire de ne pas passez inaperçu dans les cortèges... A propos, François Copé, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale s'est fendu d'une pathétique envolée : "cette réforme c'est pour nos enfants que nous la faisons". Une pensée pour les futurs patrons et les héritiers milliardaires.
11h. Forte mobilisation à l'éducation et dans les raffineries TOTAL
. L'Education compte 45 à 55% de grévistes selon les syndicats, 25,8% selon le ministère. Entre 50 et 80% des personnels des six raffineries Total de France sont en grève, a indiqué la direction du groupe pétrolier.
10h25. François Chérèque (CFDT) : "Les manifestations vont être massives" Mais "peut-être pas" plus que le 7 septembre, a déclaré jeudi le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, prévenant que le niveau de mobilisation sera "déterminant sur la suite du mouvement". Mais pour l'Ile-de-France, par exemple, "il y a plus de cars commandés dans les départements qui vont venir manifester à Paris". A ses yeux, "on n'a pas besoin de radicaliser le mouvement, on va faire la démonstration aujourd'hui que les gens sont mobilisés. Et je crois que le gouvernement regarde très sérieusement le nombre de manifestants". "Ceux qui veulent radicaliser le mouvement, appeler à la grève générale, souvent veulent rentrer dans une démarche politique, d'opposition globale avec le gouvernement. Or la force de ce mouvement, c'est qu'il n'est pas politique mais social. On a une force tranquille, utilisons cette force", a-t-il lancé.

9h34. Parisot (Medef) : "Libérale mais aussi féministe". Il n'y a bien que le Medef pour ne pas voir d'injustice dans la réforme des retraites, jugeant "inexact de dire" que le texte du gouvernement "est discriminatoire envers les femmes", tout en se gardant de critiquer les nouvelles grèves et manifestions organisées par les syndicats. Selon elle, l'attitude des syndicats n'est en rien irresponsable, "ce sont des personnes qui mesurent bien les enjeux. Il est compréhensible qu'il faille du temmps pour se remettre de l'illusion" dans laquelle les Français ont vécu depuis 30 ans en matière de retraites. Les intéressés apprécieront.
7h. Bernard Thibault (CGT) : La mobilisation "va être forte". Pour le secrétaire général de la CGT, "ce qui est évident, c'est qu'il va y avoir de nouveaux participants qui n'étaient pas présents le 7, et que d'autres participants à la journée du 7 nous disent aujourd'hui, je vais avoir du mal à faire une autre journée de grève. Mais ils n'ont pas changé d'avis sur la nocivité de cette réforme. Il est évident que si ça ne suffit encore pas (...), notre responsabilité c'est de créer de nouvelles initiatives pour répondre à ce niveau de mécontentement".

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