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Gérard Canovas : "faire vivre les principes de 1789" dans la fraternité

Publié le par Daniel sario



Bleu, blanc, rouge ! La cocarde à la boutonnière, le drapeau à la main,  de nombreux balarucois mais aussi des curistes et des estivants ont fait honneur en ce mardi 14 juillet à la Fête nationale et au 220e anniversaire de la Révolution. Comme l'an dernier, les petits sans-culottes ont défilé dans la rue, aux  sons de musiques  jolies (comme disait Brassens) de la Pena Bastid'et Cie, tandis que la Compagnie de la Mer donnait à entendre les articles de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, dans sa version la plus complète, celle de 1948.
Un tour de ville plus tard, dans le cadre champêtre du Théâtre de verdure, le maire,  Gérard Canovas -après avoir brièvement brossé l'histoire des premiers moments de la Révolution du 14 juillet jusqu'au 26 août 1789, date de l'adoption de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen-,  interrogeait l'assistance : "Avons-nous atteint l'objectif que s'étaient fixés nos ancêtres de 1789?". Rappelant "les trois piliers qui constituent les fondations de la France républicaine" : Liberté-Egalité-Fraternité, le premier magistrat  a, ostensiblement voulu marquer de la différence et de la déférence pour cette dernière vertu. "Mais que seraient la liberté et l'égalité, sans la fraternité ? La Fraternité qui nous inspire le respect, le respect de l'individu certes, mais aussi le respect des idées, des actes de chacun sans lequel la liberté ne pourrait exister" a-t-il souligné, en insistant : la Fraternité n'est pas du domaine de la loi, mais elle la conditionne" .
 Une marque d'humanisme qui caractérise assez bien la personnalité du maire de Balaruc, mais sans qu'il en demande la béatification, bien au contraire : "Ces principes, il est de notre devoir de continuer à les faire vivre dans la société d'aujourd'hui en donnant un contenu concret à l'égalité des chances, en luttant contre toutes les formes de discrimination, en sanctionnant avec la plus grande sévérité les actes racistes, xénophobes et antisémites".  Des Droits de l'Homme et du Citoyen que le premier magistrat de Balaruc a appelé à "traduire dans les faits" et dans "l'universalité". Tout commence devant notre porte car, "les droits de l'homme ne vont pas de soi a t-il d'abord indiqué, ils constituent un projet permanent, une construction en
mouvement. Leur respect est le fruit d'un combat de tous les jours, parfois contre la tradition, souvent contre l'ordre établi, toujours contre l'ignorance et les différents préjugés"
. Ensuite, Gérard Canovas a demandé à regarder l'état de la planète : "Les droits de l'Homme sont le bien commun de l'Humanité et il revient à tous de s'engager résolument aux côtés de ces femmes et hommes qui, surmontant leur peur et bravant l'oppression, luttent pour pouvoir jouir chez eux de ces mêmes droits inaliénables.
Et bien sûr, "c'est l'affaire de tous". Alors..., avons-nous atteint l'objectif que s'étaient fixés nos ancêtres de 1789 ? La réponse sera sans doute à poser aux jeunes sans-culottes rencontrés ce 14 juillet dans les rues de Balaruc-les-Bains, puis à ceux à qui ils transmettrons les lampions de la flamme révolutionnaire ...
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