L'Infante sera jugée, elle risque 8 ans de prison

Cristina de Borbón

Finalement elle sera jugée. Le tribunal provincial des Baléares a décidé que l'Infante Christina, soeur du roi d'Espagne Felipe VI, devait rester sur le banc des accusés et soit jugée en tant que complice dans deux délits fiscaux, dans le cadre de l'affaire Nóos, pour lesquels elle risque huit ans de prison.

Contrairement au parquet anticorruption et des Avocats de l'Etat, le tribunal a refusé d'appliquer la "doctrine Botín", et ainsi, l'action populaire en justice estée par Manos Limpias (Mains Propres) sera suffisante pour soutenir l'accusation (voir l'article du 11 janvier sur ce ce blog "Les "mains blanches" de l'Infante Christina").

Le tribunal constitué des magistrats Samantha Romero, Eleonor Moyà y Rocío Martín a pris la décision à l'unanimité. La Maison du Roi a manifesté son absolu respect pour l'arrêt juridique et "l'indépendance de la justice". Il n'y aura pas de recours. La nouvelle affaire de corruption qui touche les premiers dirigeants du Parti Populaire à Valence n'est sans doute pas étrangère à la fermeté du tribunal de Palma de Mallorques.